123. La culture du
relativisme est la même pathologie qui pousse une personne à exploiter son
prochain et à le traiter comme un pur objet, l’obligeant aux travaux forcés, ou
en faisant de lui un esclave à cause d’une dette. C’est la même logique qui
pousse à l’exploitation sexuelle des enfants ou à l’abandon des personnes âgées
qui ne servent pas des intérêts personnels. C’est aussi la logique intérieure
de celui qui dit : ‛Laissons
les forces invisibles du marché réguler l’économie, parce que ses impacts sur
la société et sur la nature sont des dommages inévitables’. S’il n’existe pas
de vérités objectives ni de principes solides hors de la réalisation de projets
personnels et de la satisfaction de nécessités immédiates, quelles limites
peuvent alors avoir la traite des êtres humains, la criminalité organisée, le
narcotrafic, le commerce de diamants ensanglantés et de peaux d’animaux en voie
d’extinction ? N’est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l’achat
d’organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour
l’expérimentation, ou le rejet d’enfants parce qu’ils ne répondent pas au désir
de leurs parents ? C’est la même logique du “utilise et jette”, qui engendre
tant de résidus, seulement à cause du désir désordonné de consommer plus qu’il
n’est réellement nécessaire. Par conséquent, nous ne pouvons pas penser que les
projets politiques et la force de la loi seront suffisants pour que soient
évités les comportements qui affectent l’environnement, car, lorsque la culture
se corrompt et qu’on ne reconnaît plus aucune vérité objective ni de principes
universellement valables, les lois sont comprises uniquement comme des
impositions arbitraires et comme des obstacles à contourner.
- le Pape Francios Laudato Si encyclique sur l'environment 2015
On voie ici, dans cette paragraphe, une excellent summaire des problemes de notre monde et les difficultes la-dedans - de transmettre l'esprit du Christ. - Pere Aaron
123. The culture of relativism is the same disorder which drives one person to take advantage of another, to treat others as mere objects, imposing forced labour on them or enslaving them to pay their debts. The same kind of thinking leads to the sexual exploitation of children and abandonment of the elderly who no longer serve our interests. It is also the mindset of those who say: Let us allow the invisible forces of the market to regulate the economy, and consider their impact on society and nature as collateral damage. In the absence of objective truths or sound principles other than the satisfaction of our own desires and immediate needs, what limits can be placed on human trafficking, organized crime, the drug trade, commerce in blood diamonds and the fur of endangered species? Is it not the same relativistic logic which justifies buying the organs of the poor for resale or use in experimentation, or eliminating children because they are not what their parents wanted? This same “use and throw away” logic generates so much waste, because of the disordered desire to consume more than what is really necessary. We should not think that political efforts or the force of law will be sufficient to prevent actions which affect the environment because, when the culture itself is corrupt and objective truth and universally valid principles are no longer upheld, then laws can only be seen as arbitrary impositions or obstacles to be avoided.
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